Cap Saint-Jacques : la campagne et la plage sur l’île de Montréal

Alain Demers

Au fil de ses explorations pour la découverte de la nature et pour les sports de plein air, Alain Demers a constaté qu’à Montréal où il habite, on a accès à des lieux vraiment uniques encore méconnus. Chroniqueur pour plusieurs médias dont Le Journal de Montréal et Vifa, il a signé une dizaine de livres. Son plus récent, publié aux Éditions du Journal, s’intitule Redécouvrir le Québec : 101 destinations.

Cet article a été mis à jour le 4 juillet 2022.

Pas besoin de sortir de Montréal pour se retrouver à la campagne ou sur une plage. Il suffit de se rendre dans l’ouest de l’île, au parc-nature du Cap Saint-Jacques. C’est
le plus grand parc de la métropole. L’endroit s’avère idéal pour un pique-nique sous les arbres ou au bord de l’eau, le parc étant bordé par le lac des Deux Montagnes et la rivière des Prairies.

Ferme

Également accessible en vélo, une petite route panoramique bordée de champs et de boisés mène à une ferme, vraisemblablement la seule dans la métropole. Vaches, ânes et chevaux broutent dans le pré pas loin de la grange.

Il faut voir l’étonnement des enfants devant ces animaux avec lesquels ils ne sont pas familiers. Le poulailler attire aussi leur attention, les œufs frais étant vendus sur place.

Magasin général

« Ferme écologique », précise une affiche. Au Magasin général, sur un tableau noir sont indiqués les légumes biologiques qu’ils cultivent, en vente au fil de la saison : asperges, radis, oignons verts… Aussi en vente : des fines herbes dont la menthe et l’origan.

Sur des étagères sont disposés des produits de la ferme comme des betteraves marinées et de la confiture de courge sous l’étiquette Les Jardins du Cap. Il y a aussi du miel et du sirop d’érable, la ferme exploitant une cabane à sucre.

À but non lucratif, l’entreprise agrotouristique est opérée par D-Trois-Pierres, un organisme qui emploie et permet à des personnes de se réinsérer au marché du travail. Ça mérite d’être souligné.

 

Baignade et détente

Plus à l’ouest sur le boulevard Gouin, une autre petite route mène cette fois à la plage. Au fond d’une baie et entourée d’arbres, elle n’est pas très grande, mais le coup d’œil séduit. Devant nous s’étire le lac des Deux Montagnes. Au loin se dresse la colline d’Oka.

Sans circulation nautique motorisée et à l’abri du vent, la baie se prête bien à une balade en planche à pagaie ou en kayak. La présence de ces petites embarcations anime les lieux, sans bruit de moteur.       

Les deux pieds dans le sable, on relaxe. Certains baigneurs s’installent sous les arbres, en lisant distraitement un bouquin. Il y a une belle ambiance de vacances.  

 

Pique-nique

Entre la plage et le Château Goyer, des tables à pique-nique sont disposées un peu partout. C’est au bout de la pointe que le panorama sur le lac et la colline est le plus beau. Quand il vente, les vagues viennent se fracasser sur les roches. On se croirait sur le bord de la mer.

Des tables à pique-nique, on en retrouve aussi dans le coin de la ferme, devant le Magasin général et sous les arbres. Il y en a également à l’ombre près de la Maison Brunet et au bord de l’eau. Au cas où il n’y ait plus de tables libres, il est bon d’apporter une couverture.

Dans le secteur de la ferme au bord de l’eau ou dans le secteur de la plage, il est fort plaisant de terminer la journée avec un coucher de soleil. Avec l’horizon sur le lac des Deux Montagnes, c’est de toute beauté.

Bon à savoir

Capacité de la plage : 2500 à 3000 personnes

Frais d’entrée : 4 $ par enfant (6-17 ans) et par aîné (60 ans et plus), 5,50 $ par adulte

Stationnement (plage ou ferme) : 9,75 $ par jour

https://montreal.ca/lieux/parc-nature-du-cap-saint-jacques

 

Alain Demers

Au fil de ses explorations pour la découverte de la nature et pour les sports de plein air, Alain Demers a constaté qu’à Montréal où il habite, on a accès à des lieux vraiment uniques encore méconnus. Chroniqueur pour plusieurs médias dont Le Journal de Montréal et Vifa, il a signé une dizaine de livres. Son plus récent, publié aux Éditions du Journal, s’intitule Redécouvrir le Québec : 101 destinations.

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