Découvrir les animaux du Québec au Zoo Ecomuseum

Alain Demers

Au fil de ses explorations pour la découverte de la nature et pour les sports de plein air, Alain Demers a constaté qu’à Montréal où il habite, on a accès à des lieux vraiment uniques encore méconnus. Chroniqueur pour plusieurs médias dont Le Journal de Montréal et Vifa, il a signé une dizaine de livres. Son plus récent, publié aux Éditions du Journal, s’intitule Redécouvrir le Québec : 101 destinations.

Cet article a été mis à jour le 27 juin 2022.

Dans l’ouest de l’île de Montréal, à Sainte-Anne-de-Bellevue, se trouve le Zoo Ecomuseum, un petit jardin zoologique étonnant abritant exclusivement des animaux du Québec. En tout, on y observe plus d’une centaine d’espèces, ce qui serait impossible en nature même durant toute une vie. On peut enfin voir de près un loup, un ours ou un aigle.

Milieux naturels

Un chemin pédestre fait le tour des lieux. Dès le début de la visite, on aperçoit des cerfs de Virginie dans une prairie.

La plupart des bêtes ne vivent pas dans un lieu restreint. Elles ont de l’espace. Leur milieu de vie est le plus naturel possible.

 

Grandes volières

À quelques pas, dans une grande volière, des canards souchets et d’autres espèces partagent un étang avec des oies des neiges.

Dans d’autres volières, de part et d’autre d’une passerelle suspendue, sur la Promenade Nature, on observe plusieurs rapaces dont l’aigle royal nommé Jimmy et le pygarge à tête blanche nommé Wonka.

Loups, loutres et autres

Le chemin longe l’enclos des loups, habité par Akela, le mâle, et Palla, la femelle. Puis on passe par l’habitat des renards arctiques. Il y en a six dont Polaris, reconnaissable avec ses yeux de couleur différente.

Dans le même coin, on aperçoit un gros ours noir. Il s’agit de Genie, une femelle.      

Une des grandes attractions, ce sont les loutres, toujours enjouées. Il faut les voir nager avec agilité. Pika, une femelle, a accueilli deux résidents temporaires venant du Zoo de Calgary, Finnegan et Fergus.   

À l’intérieur

Au rez-de-chaussée du pavillon d’accueil s’alignent aquariums et terrariums, le long des murs. On découvre poissons, amphibiens et reptiles qu’on croyait connaître.

Parmi les pensionnaires, il y a une tortue peinte nommée Auguste, maintenant rétablie d’une fracture de la carapace. Elle a été récupérée d’Hôpital Vétérinaire de L'Île-Perrot où elle a été soignée.   

 

Auguste et les autres

En fait, Auguste n’est pas le seul animal au Zoo Ecomuseum ayant été accueilli parce qu’il était blessé, orphelin ou ne pouvant plus être relâché en nature. Chacun d’eux à son histoire.

Ayant été volé de son nid, Jimmy, l’aigle royal, n’aurait pu s’adapter pour survivre. Pandora aussi, un lynx d’Amérique né sous soins humains dans une réserve du Yukon. Fuego, un urubu à tête rouge provient d’un centre de réhabilitation dans l’état de New York.

Plus qu’un zoo, le Zoo Ecomuseum sert de refuge à ces bêtes. L’une de ses priorités, c’est le bien-être animal. Ça mérite d’être souligné.  

 

Bon à savoir

- Animaux : plus 100 espèces

- Aire de jeux

- Carte pour téléphone avec l’application Ondago

- Guides zoologistes : présentations  

- Frais d’entrée (taxes incluses) : 21,50 $ (16-64 ans), 17,25 $ (65 ans et plus), 12,75 $ enfant (3-15 ans)

www.ecomuseum.ca

Alain Demers

Au fil de ses explorations pour la découverte de la nature et pour les sports de plein air, Alain Demers a constaté qu’à Montréal où il habite, on a accès à des lieux vraiment uniques encore méconnus. Chroniqueur pour plusieurs médias dont Le Journal de Montréal et Vifa, il a signé une dizaine de livres. Son plus récent, publié aux Éditions du Journal, s’intitule Redécouvrir le Québec : 101 destinations.

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