Le Musée de l'aviation de Montréal

Richard Burnett

Richard « Bugs » Burnett est un auteur, rédacteur, journaliste, blogueur et chroniqueur canadien. Il écrit pour des hebdomadaires indépendants ainsi que des publications grand public et LGBTQ+. De plus, Bugs connaît Montréal comme une drag queen connaît les produits de beauté.

Le Musée de l’aviation de Montréal est certes un petit établissement, mais ses rêves sont grands. Son ambition a même décollé, en août 2014, quand sa réplique grandeur nature de l’historique Blériot XI a fait son premier vol d’essai.

Le Blériot XI original est le premier avion à avoir survolé Montréal, le 2 juillet 1910. Construite d’après les plans originaux, sa réplique, baptisée « Le Scarabée », a été amoureusement et méticuleusement assemblée durant 15 ans par les bénévoles du musée, qui se situe dans la « vieille grange de pierre » du campus Macdonald de l’Université McGill, à Sainte-Anne-de-Bellevue, une charmante ville à 30 minutes à l’ouest du centre-ville.

« C’est un musée et un atelier, précise John Lawson, le président du musée. On peut y voir des expositions, mais aussi des gens travaillant à la restauration d’avions, ce qui est notre vocation première, depuis 1998. Mais, aujourd’hui, c’est pour l’essentiel un musée. »

Autrefois appelé Centre canadien du patrimoine aéronautique (CCPA), le Musée de l’aviation de Montréal possède cinq avions anciens, qui ont été construits ou restaurés, une bibliothèque de référence de 6000 ouvrages, des objets liés à l’histoire de l’aéronautique, comme des uniformes de pilote et des modèles réduits, ainsi qu’une galerie d’art présentant des dizaines d’œuvres portant sur l’aviation créées par des artistes de tous le pays et une boutique.

Britannique de naissance, Lawson rêvait de devenir pilote de Spitfire durant la Deuxième Guerre mondiale, avant que sa famille déménage en 1947 au Canada. « Je suis allé au Collège militaire royal du Canada, où j’ai été pilote d’essai de jets militaires puis, après 18 ans de service, j’ai travaillé pour Canadair et Bombardier, et j’ai fini par devenir président de la division de l’aviation d’affaires, confie Lawson qui a fait profiter de sa très grande expérience au musée. Quand j’ai pris ma retraite, il y a 15 ans, je suis venu ici, par pur plaisir. Nous avons entre 40 et 50 bénévoles. Leur enthousiasme est contagieux. Nous sommes extrêmement fiers de cet endroit. »

Le Musée de l’aviation de Montréal est ouvert toute l’année. S’il est loin d’avoir la taille du Musée de l’aviation et de l’espace du Canada, à Ottawa, ou du Canadian Warplane Heritage Museum de Mount Hope, en Ontario, « ses objectifs et son attachement inconditionnel à l’aviation sont les mêmes », explique Lawson.

« C’est un vrai plaisir de voir l’émotion dans les yeux des pilotes à la retraite qui viennent nous rendre visite », commente John Lawson qui précise toutefois que le Musée de l’aviation de Montréal ne s’adresse en aucun cas aux seuls pilotes. « Même ceux qui ne connaissent rien aux avions ont du plaisir à venir ici, car la plupart ne comprennent pas comment une chose aussi lourde qu’un 747 décolle du sol et prend son envol. L’aviation n’a rien perdu de sa magie. »

Le Musée de l’aviation de Montréal est ouvert les lundis, vendredis, samedis et dimanches de 10h à 15h jusqu'au 3 septembre, puis les lundis, mardis et samedis de 10h à 15h à compter du 8 septembre. Plus de détails à www.cahc-ccpa.com.

Richard Burnett

Richard « Bugs » Burnett est un auteur, rédacteur, journaliste, blogueur et chroniqueur canadien. Il écrit pour des hebdomadaires indépendants ainsi que des publications grand public et LGBTQ+. De plus, Bugs connaît Montréal comme une drag queen connaît les produits de beauté.

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